Le Meilleur des mondes possibles, par Karen Lord

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       Le Meilleur des mondes possibles (The Best Of All Possible Worlds, en anglais) est un roman de 400 pages de Karen Lord. Il est paru en 2014 chez Panini Books, dans une traduction de Jean-Marc Ligny. 

       L’Histoire proprement dite
​​​​​​​       Les Sadiris ont perdu leur planète et ont été décimés, spoliés, bafoués. Ils cherchent à recréer leur société et à remettre sur pied leur culture, tout en préservant leur patrimoine génétique. Ce n'est pas une mince affaire dans le sens où leurs femmes ont presque toutes disparu. Les Sadiris réussiront-ils à retrouver leur place dans l'univers ? Et si oui, à quel prix ?
 


​​​​​​​       Mon Avis
​​​​​​​       Le Meilleur des mondes possibles aborde de nombreux thèmes très actuels, par exemple le genre, et même le genre neutre, l’intégration, le respect des autres cultures... Le début est en ce sens très prometteur, et donne vraiment envie de lire le roman. 
        Malheureusement, le souffle du récit s’amenuise rapidement, et l’autrice nous perd dans une profusion de détails dont je n'ai pas compris la pertinence. ​​​​Il n’y a pas de longueurs à proprement parler. On décroche cependant assez souvent à voir ces peuples qui s’étudient les uns les autres, par le menu, au travers des actes les plus banals de la vie de tous les jours.
​​​​​​​       J’ai vraiment eu le sentiment d’une lecture très plate, d’un coup d’épée dans l’eau. Le livre n’est pas mauvais en soi, loin de là, mais il n’a pas réussi à me faire palpiter. Dommage.


​​​​​​​       Court Extrait
​​​​​​​       Bien sûr, tout était très calme et très correct. Je fus intriguée de voir que les moines sadiris ne se distinguaient pas vraiment des bénédictins. Leur tenue était différente, mais ils ne vivaient pas dans un bâtiment à part, il n’y avait pas de ligne de séparation invisible signalant « Ici, c'est sadiri ». Le père hôtelier cygnien et son homologue sadiri nous montrèrent où Dllenahkh serait logé, nous emmenèrent au réfectoire pour un petit rafraîchissement, puis nous raccompagnèrent, Fergus et moi, à la porte où nous fîmes nos adieux à Dllenahkh.

 

Karen Lord, par Markku Lappalainen


​​​​​​​       La Notice de l’autrice
​​​​​​​       Karen Lord est une écrivaine et éditrice barbadienne née en 1968 à la Barbade, dans les Caraïbes.
​​​​​​​       Karen Lord a étudié au Canada et au Royaume-Uni. Elle possède un diplôme en sciences, ainsi qu'un doctorat en sociologie de la religion.
​​​​​​​       Son premier roman, Redemption in Indigo (non traduit en français) paraît en 2010 suivi, trois ans plus tard, par Le Meilleur des mondes possibles. Trois autres de ses romans seront publiés par la suite.
​​​​​​​       Karen Lord sort des sentiers battus et nous offre un point de vue auquel nous sommes peu habitués. Gageons que son style saura s'affirmer, et que ses prochains romans sauront parfaitement nous tenir en haleine !


​​​​​​​       Bonne lecture.

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